Dans une ambiance de fanfare, perché au balcon, l'artiste et parrain de la Primafresca, Eddie Pons a honoré le traditionnel brindis d'ouverture, ce vendredi soir ! Signée de la main du dessinateur caricaturiste, l'affiche de la Primafresca 2023 est directement inspirée d'un classique des temps romains, Astérix et Obélix...
A l’heure où le Conseil constitutionnel rendait sa décision sur la réforme des retraites, à Nîmes, on inaugurait la Primafresca ! L'affiche réalisée par Eddie Pons, entre parfaitement dans le thème choisi par les commerces de la rue Fresque, "Irréductibles gaulois'.
L'affiche à la "gauloise" signée Eddie Pons
Le parrain ! (Eddie Pons) © Gaëlle Ohan-Tchélébian
Le premier coup de crayon date du mois dernier, à l'atelier. Non sans humour, le caricaturiste fidèle à lui-même et à son attachement pour la cité des Antonins, revient sur la naissance de la Primafresca (créée pour remplacer la Primavera). Accompagné par les cuivres, le parrain de la Primafresca offre son discours, un étage au-dessus de la buvette du Levrette café, mais attention, « ce n’est pas ce que vous pensez. »
"Quelques mots pour inaugurer l’événement traditionnel et mythique de notre rue Fresque et de la ville de Nîmes" . A ses côtés, on aperçoit le gérant du Nîmois et d'autres commerçants.
Brindis d’ouverture "bienvenue dans la rue Fresque"
Brindis d'ouverture ! © GOT
Dans son discours, le nîmois Eddie Pons rend un hommage à son ami "de toute une vie", le patriarche de la rue Fresque, Rodolphe Arias. Né dans cette rue, le dessinateur le présente par ces mots : "un grand maître, lorsque je n'étais encore qu’un scarabée."
Suivi d'un second hommage, au torero tout récemment disparu, Amor Antunez, "avec qui nous avons partagé bien des verres dans cette rue" . Cette rue qui commence place du Marché jusqu'à la rue de la Madeleine et termine à toutes les heures de la nuit... Et où l’ascension peut s’avérer très périlleuse. "Aussi faut-il arriver à quitter les camps de base, le 421, le Trio ou le Nîmois ! (...) Pour un dévissage à l'Estanco."
Place à la fête chez les Gaulois ! © GOT
Avec près 150 000 verres au compteur, « Quelque soit par quelle rue j’arrive dans la rue Fresque, j’arrive rarement à l’autre bout." Pour Eddie Pons, ce n’est pas la Maison Carrée mais la rue Fresque qui mériterait son classement à l'Unesco ! (clin d'oeil à Daniel-Jean Valade, l'ancien élu à la Culture)
Sur ces mots, "À boire à boire !"
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