Vendredi 13 mai, le président d’Alès Agglomération a réuni dans la médiathèque les principaux acteurs culturels du territoire, les élus et les cadres de la collectivité, et en a profité pour insister sur l’importance et l’intérêt de cette candidature...
« L'événement fera date dans notre histoire, j’en suis convaincu. Cette candidature s’inscrit dans la logique d’un territoire en plein développement. Un territoire qui offre un bouillonnement culturel et une culture ingénieuse ».
Des propos approuvés par les personnalités présentes: Olivier Lataste, directeur de la scène nationale Le Cratère, Sylviane Manuel, directrice du Pôle national cirque, Franz Clochard, fondateur du cirque moderne avec Archaos, Érik Antolin, représentant le festival cinéma d’Alès – Itinérances, ou encore Claude Savy, co-président de l’association portant le nouveau festival Passeurs de Livres.
Devenir la 2e capitale française de la culture, après Villeurbanne en 2022, placerait Alès Agglomération sous le feu des projecteurs et participerait grandement à augmenter sa notoriété sur le plan national. « Investir dans la culture ne rapporte pas d’argent, mais des rencontres, en qualité de vie, en lien social. Cette candidature est l’opportunité de permettre à chacun de devenir “cré-acteur” », a poursuivi Christophe Rivenq. Reste à patienter pour savoir si Alès Agglomération passera la phase de pré-sélection et se trouvera, fin juin, dans les dix collectivités finalistes. Si c’est le cas, le résultat de cette 2e phase entre les villes finalistes tombera en février 2023.
Alès agglo, au coeur des arts visuels et du spectacle vivant
Sur les 72 communes de la communauté d’Agglomération, plus de 1 200 établissements et 1 600 emplois opèrent dans le domaine de la culture avec deux thématiques dominantes : les arts visuels (avec le festival cinéma Itinérances et ses 40 000 spectateurs, une salle de cinéma classé Art et Essai) et le spectacle vivant (avec le Cratère, le Pôle national cirque, le festival Cratère Surfaces, le théâtre privé Pelousse Paradise) qui représente 43 % de l’emploi salarié du domaine culturel et fait vivre près de 400 intermittents du spectacle sur le bassin alésien.