Une soirée partenaires de Nîmes Olympique, organisée dans les jardins du Chef étoilé Jérôme Nutile, a été l'occasion de dévoiler les grands lignes du projet de son président et lancer la future saison des Crocos, le changement d'équipementier, avec le président d'honneur et maître de cérémonie, Jean-Jacques Bourdin, une saison qui va démarrer le 30 juillet avec Nîmes-Caen.
Une belle aventure est en train de naître. Plus de 250 chefs d'entreprises se pressaient dans les jardins, "une réception nocturne essentielle", précisait Jean-Jacques Bourdin.
Pérenniser le Club
Julien Plantier, 1er adjoint et qui représentait le maire Jean-Paul Fournier, soulignait l'esprit visionnaire du président Assaf d'inscrire le Nîmes Olympique dans cette perspective.
Créer de l'économie sur le territoire, c'est le premier projet privé qui implique hommes et femmes pour de nombreux enjeux avec la collectivité à ses côtés. Olivier Fabregoul, vice-président à l'Agglo au développement économique, au marketing territorial et aux relations extérieures, maire de Caissargues, met l'accent sur le projet pharaonique qui va créer 1 000 emplois tout en respectant les normes environnementales, un quartier arboré et plus perméable qu'avant. Des emplois avec 95 % des entreprises locales, la FFB y est attentive, « une irrigation essentielle de l'économie », reprend le président de la CCI Eric Giraudier. Rani Assaf est dopé par ce projet. « Un Club professionnel, propriétaire de son stade pour les particuliers, les entreprises, c'est unique en Europe ».
Soirée "foot" dans les jardins de Jérôme Nutile... Jean-Jacques Bourdin était sur place pour interviewer Rani Assaf, président du Nîmes Olympique © MC Dejax
Le nom du stade provisoire jusqu'en 2025 sera "Le Stade des Antonins", le temps de se réapproprier le stade et le Club. "Un projet qui va entraîner un mouvement collectif", rajoute J-J Bourdin. Sinon, le Club aurait végété.
Le nouveau stade
Il sera reconstruit à l'identique, avec les parkings à l'extérieur. Un nouveau quartier urbain va naître avec une enceinte sportive culturelle, ouverte toute l'année, des logements, des commerces autour, une ville dans la ville tout en respectant les normes environnementales, une façon de pérenniser le Club. On trouvera beaucoup d'activités dans le stade qui financeront le Club dont un hôtel 4 étoiles, 39 loges, 2 000 m2 de salon, un roof top ouvert toute l'année, des restaurants, une bodega exploitée 365 jours par le Club.
L'architecte, Denis Valode, parle d'un projet enthousiasmant. C'est la première fois qu'il réalise un quartier associé à un stade. Son inspiration, il l'a puisée dans les racines de la Rome française. Une version contemporaine de la ville traditionnelle avec des arcs transversaux, une mixité socio-culturelle, des places ombragées, un écoquartier qui rappelle la Ville.
Rani Assaf a changé, il est devenu le spécialiste du PPRI! Dossiers, enquêtes, environnement, les procédures administratives très longues font partie de son quotidien. Il communique plus, « il faut faire taire les mauvaises langues. Le Club sera mieux organisé, la population, les responsables, les soutiens du Club seront plus impliqués. Et si on veut atteindre la ligue 1, il faut s'en donner les moyens ». Il fait confiance au coach Nicolas Usaï pour le recrutement, qui est bien avancé : rapide, efficace et dynamique. On note 7 renforts dont Vargas et N'Guessen.
Les joueurs de Nîmes Olympique dans les jardins de Jérôme Nutile, le 24 juin dernier © MC Dejax.
Un nouveau maillot
Il a été conçu en France avec Décathlon et sa marque foot Kipsta, un contrat qui court jusqu'en 2025, présenté par les joueurs. 300 ballons ont été achetés pour le Club dont 2 différents. L'identité locale est préservée, le rouge du Nîmes Olympique est irremplaçable « furia », un maillot sobre et élégant..
Les deux autres maillots en noir ou blanc, avec la carte routière du Gard et la flamme. Un délai record de création, 10 semaines alors qu'habituellement on est plus sur un an dans la gamme Viralto2. Prix de vente 60 € (adulte) et 50 € (enfant) chez Décathlon.