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Visite ministérielle : Christophe Sirugue “Si la France a raté la révolution robotique, elle réussira la révolution numérique”

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’Industrie depuis le 1er Septembre, à l’invitation des députés Verdier et Dumas, s’est rendu à Alès pour visiter l’usine NTN-SNR et l’Ecole des Mines d’Alès. Le secrétaire...
durée de lectureTemps de lecture 1 min 5 sec
datevendredi 25 novembre 2016
Une viste en deux temps pour le secrétaire d’Etat.

SNR Cévennes et la robotique
Une question brûlait les lèvres des accompagnateurs : la robotique va-t-elle remplacer l’homme ? Selon Laurent Condamines, directeur du site Snr Cévennes, le nombre d’emplois en 2016, 406 salariés, la plupart en cdi, est plus important que dans les années 80.
L’homme est mis au centre de l’usine, la machine ne le remplace pas, elle l’assiste et l’aide à produire au mieux, nous gagnons en productivité et évitons les rebuts. Aussi, les roulements fabriqués dans les Cévennes sont compétitifs par rapport à ceux fabriqués en Roumanie, au Brésil ou en Thaïlande.
SNR appartient à NTN groupe japonais, 3ème fabriquant mondial de roulement, et les japonais ont investi massivement pour construire une usine du futur à Alès. La nouvelle usine pour être également humaine et attractive (pour tous), s’est construite autour de 6 thèmes appartenant au concept de l’Excellence Opérationnelle développé au sein de NTN-SNR :  Innovante, connectée, propre et intégrée, agile, efficiente, économe. Le principe de l’Excellence Opérationnelle partant de la conviction que le projet ne pourrait être réussi que si cette usine était pensée par et pour les femmes et les hommes qui y travaillent !

Laboratoire EMA
Puis visite du laboratoire de recherche de l’école des Mines d’Alès et rencontre avec les élèves ingénieurs, dont des apprentis qui ont mis au point un robot pour travailler dans les centrales nucléaires. Des élèves présentent une voiture autonome construite en matériel recyclable qui a reçu le 3ème prix Lépine cette année.
Christophe Sirugue rencontre ensuite des innovateurs issus de l’incubateur de l’Ecole des Mines. Innovateurs qui profitent du laboratoire de l’école pour mettre au point leur invention. Cécile Franc et Claire Perrin-Tricaud ont présenté leur projet nommé Sets Solutions pour le traitement des surfaces, une solution efficace pour enlever les graffitis quel que soit le support, béton, métal peint ou plastique, procédés à base aqueuse qui ne contient pas de matières premières cancérigènes, mutagènes, toxiques ou sensibilisantes. Résilient Innovation propose de refaire marcher ceux qui ont du mal à marcher grâce à une stimulation auditive. Eco transat souhaite créer le voilier de demain, en matière naturelle: lin, chanvre, basalte et jute. Nous devons démontrer la fiabilité de ces produits et leur résistance, Kito de Pavant est notre parrain.
Puis Aziz Ait Amer, un ancien de l’Ecole des Mines présente le groupe SD Tech, dont il est un des fondateurs avec Jalil Benadbillah.  Sd Tech travaille en partenariat avec Michelin pour le recyclage des vieux pneus, avec Airbus qui cherche un système pour éviter les particules répandus dans l’air à la suite d’une éruption volcanique, avec Loréal, Panzani, Lafarge, Axens, Royal Canin... «Nous avons la volonté de nous diversifier, de travailler le minéral, le chimique, la cosmétique, la pharmaceutique et l’agroalimentaire. Nous allons encore investir dans de nouveaux bâtiments».

L’industrie a un avenir
Selon Christophe Sirugue, sa visite démontre que l’industrie a encore un avenir, qu’il est fini le temps de la désindustrialisation, si la France a raté la révolution robotique, elle réussira la révolution numérique et l’Etat lui en donnera les moyens «Sachez, malgré tout ce que l’on prétend, le coût du travail est moindre en France qu’en Allemagne, Il y a un avenir dans l’industrie française et c’est une chance pour notre pays. Notre objectif est d’aboutir à des emplois».
 
avatarL. Givelet