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Transports - Foule pour “Tango +” mais houle sur le réseau

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Si le Trambus circule à la grande satisfaction des commerçants de l’Ecusson depuis le 3 décembre sur les boulevards du centre de Nîmes, un «ça c’est fait» serait incomplet. L’inauguration aux Halles marque la fin de plus d’un an de...
durée de lectureTemps de lecture 56 sec
datevendredi 9 décembre 2016
Les élus, dont Yvan Lachaud, le président de Nîmes Métropole en charge des travaux, et Franck Proust, maire de Nîmes, sont venus en Trambus de la place Montcalm aux Halles et y ont retrouvé des manifestants. L’affaire en contient deux. «Tango+» met fin aux travaux du centre-ville, mais la réorganisation du réseau Tango, en outre autour de la préfiguration de la ligne T2 du Trambus, génère des troubles et des incompréhensions. Du temps de programmation des grands travaux au quotidien des usagers, il y a un écart compliqué.

Côté Tram’bus

Le baptême «avec quasiment trois semaines d’avance» annonçait Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole, a libéré les boulevards de ceinture des travaux hors quelques finitions, dont la place Saint-Charles. Mais l’essentiel y est et les rotations ont débuté. Les boulevards Victor Hugo, A. Daudet, Gambetta et Amiral Courbet sont restitués avec deux voies pour les voitures et les bus «normaux» et une voie de Trambus en sens inverse.

Côté réseau

La réorganisation du réseau Tango sur le reste de la ville et de l’agglomération, lancée le même jour, comme une ligne de préfiguration de la T2 Paloma-CHU, «pour faire des économies alors que les transports coûtaient 18 M€ chaque année» aux dires de l’agglomération, fait beaucoup moins l’unanimité. L’offre annoncée «plus simple et plus directe» se traduit par des tarifs augmentés, moins de bus, plus du tout le dimanche dans certains quartiers, et plusieurs arrêts supprimés ou plus de changements de bus (certaines lignes «directes» doivent aujourd’hui se faire avec trois bus et 2 arrêts). Polémiques, pétitions, bus arrêtés et manifestations vont bon train. Le collectif «Tango pour tous» mené par Michel Perfettini est extrêmement structuré en communication, il dénonce le dévoiement de service public et des économies alors que les bénéfices ont triplé pour le délégataire. Pour l’usager, c’est l’inconfort d’utilisation du réseau qui prime. Dans les villages, la problématique est la même «sans bus le dimanche, avec des services réduits le samedi ou durant les vacances scolaires, on se demande à quoi sert une politique économique et/ou culturelle si on ne peut se déplacer. Sans compter que tout est plus compliqué avec la suppression de certaines lignes.»

Tango victime du temps technocratique ?

«La concertation continue» a rétorqué Yvan Lachaud qui a jugé qu’il n’était «pas la peine de brailler» et expliqué qu’il s’agissait de préfiguration, le temps d’étudier les incidences, et que les réunions s’enchaînent. Le réseau n’est donc pas arrêté. Dans la problématique, ressort une question de «temps technocratique». Ainsi, une desserte des quartiers beaucoup plus dense, est bien prévue grâce à la ligne Paloma-CHU et c’est incontournable puisque c’est une condition sine qua non pour bénéficier des subventions ANRU 2 par exemple. A terme, entre les contraintes budgétaires, les délais des dossiers à subventionner et le reste, ce sera plus rationnel. Mais dans la vraie vie, les besoins sont concrets, ici et maintenant.  
 
avatarS. Vaneecke