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Société - Festivals, fêtes votives, la fête n’est pas que folle

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Festivals, fêtes votives, fêtes, c’est l’été. Mais derrière «le son» et les accents du monde, il faut gérer. Droits, sécurité, «pas si simple» indique M. Feger, responsable à la Préfecture du Gard....
durée de lectureTemps de lecture 1 min 23 sec
datevendredi 15 juillet 2016

20.000 personnes au Pont-du-Gard pour la 6ème édition de «Lives au Pont», «malgré» l’Euro 2016, le festival draine aujourd’hui bien au-delà des frontières. «Une version adaptée» explique Paolo Toeschi, directeur de l’EPCI. «Nous avons installé un écran géant pour la demi-finale avec l’Allemagne et les gens allaient de l’écran à la scène». La deuxième soirée était incontestablement celle de Nekfeu, star «monstre». Du grand spectacle, des stars qui naviguent sur la foule, traversée en canot pneumatique pour un selfie unique. Le monde du «ou quoi?» qui ponctue toutes les phrases «Vous êtes chauds ou quoi?», celui des moins de vingt ans... Derrière les grosses machines ou les fêtes de villages, il y a aussi : gérer les droits, les autorisations, la sécurité.... Moyens et gardes-fous; la culture ne vit pas que de l’air du temps.

La culture, plus que jamais un engagement

Un événement est aujourd’hui une profession de foi. Avec la baisse des dotations, nombre de festivals ont baissé le
rideau, «près de 300» selon Stéphane Hagard, directeur SACEM Gard. La Sacem, Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique, ne s’y trompe pas et a évolué. «Nous ne sommes pas qu’un outil collecteur» explique
S. Hagard qui prends la tête de la SACEM Ile de France Sud.
«Nous aidons le monde culturel. Lives au Pont est pérenne et est rentré dans les projets que nous soutenons car il se déploie dans le soutien aux jeunes auteurs compositeurs et aux jeunes talents, comme nous». La SACEM nationale dédie 25 M€ à ce soutien pour 1 800 projets, «un budget croissant» (21 M€ en 2015).
«Dans le Gard, tous les ans, nous voyons diminuer les actions culturelles». Alors la SACEM se lance. «20 000 € pour Paloma, un outil fantastique mais qui souffre, et 5 000€ pour l’EPCI». «Notre chance c’est aussi d’avoir Patrick Malavieille pour président. Il faut croire à la force de la culture et à une jeunesse culturelle. C’est le meilleur message de paix et de tolérance» conclut Paolo Toeschi.

Droits et stratégie

A voir brandis à bout de bras, dans tous les concerts, des smartphones, on se questionne sur les droits des auteurs et compositeurs,... . «Les jeunes diffusent sur DailyMotion, YouTube ou Facebook. Or, il y a des accords avec la SACEM. Toutes les vidéos sont veillées. S’il n’y a pas d’accord SACEM, les images sont effacées des réseaux, c’est simple. Notre stratégie est de remettre les auteurs au centre de la vie culturelle et on fédère tout le monde sur ça. Parce que l’auteur est au coeur de la machine. L’industrie de la culture n’est pas anodine. C’est la «Fabrique à changement», soutenir des spectacles permet de faire des réductions pour les jeunes, voire de proposer des spectacles gratuits. C’est essentiel de ne pas déserter ce champ là.»

Prévention

Grands festivals ou fêtes de village, la SACEM n’est pas la seule interlocutrice des organisateurs. Monique Feger,
adjointe au chef de cabinet du Préfet, connaît «ces obligations des organisateurs. Nous avons créé une charte, un guide, qui couvre les droits mais aussi, et surtout en ce qui me concerne, la prévention contre les drogues et conduites addictives, les risques de dérapage sexuel...».  Municipalités, clubs taurins, associations, «c’est une prise de conscience du risque. Nous proposons aussi un partage de pratiques entre organisateurs. Depuis la charte, Boisset et Gaujac a un stand de boissons sans alcool, par exemple... Par ailleurs, les règles sur les débits de boisson ont changé. Une commune qui a la licence IV ne peut pas la déléguer au cafetier pour la buvette de la fête votive...».
De l’appui juridique, un memento, une foire aux questions, une liste des acteurs «sécurité civile» agréés, des outils (bannière, stands alcootest) 40 communes ont adhéré. Une action menée avec l’Association des maires du Gard et le préfet (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Au Pont-du-Gard, la Croix Rouge croisait «des problèmes d’hydratation. Le risque, ce sont les malaises au milieu de la foule que personne ne voit. Mais ils viennent en cas d’inquiétude. Ce n’est pas une génération folle» explique un médecin de garde.


Le Réveil du Midi

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