Le nouveau bâtiment de commandement de la BASC progresse
Après la première pierre du bâtiment de 3 200 m2, posée le 29 janvier sous l’égide de Bernard Cazeneuve en présence de Christos Stylianides, commissaire européen à l’aide humanitaire à la réaction aux crises, le sénateur-maire de Nîmes a «fait un point» sur l’avancée des travaux de cette Base d’Avions de la Sécurité Civile qui accueillera 26 avions et se veut toujours un avenir européen. «Lorsque nous sommes arrivés, le feu était maîtrisé» explique Ronald Passet, directeur de la communication de la préfecture, «on a longé le feu. La visite n’a donc pas été altérée». La base continue à déployer ses nouveaux aménagements, particulièrement le bâtiment où seront installés coordination, formation, et services techniques aux abords du hangar H10, qui hébergera les avions, et du pélicandrome. Une avancée des travaux «impressionnante». Concrètement, le bâti et le gros œuvre sont finis et on attaque les aménagements. L’architecte Philippe Cervantes, du cabinet A+Archi-
tecture, affiche son optimisme pour d’accueillir au printemps 2017 la conférence internationale Aerial Fire Fighting Europe, «aucun retard , la fin des travaux est prévue pour février 2017, soit avant le début de la campagne des feux».
Des feux «de broussailles»
Le vent actif a favorisé plusieurs foyers dans le Gard et l’Hérault. Des feux maîtrisés de bords de route qui appellent à la vigilance. «De nombreux moyens ont été déployés, particulièrement à Caissargues» explique le Lieutenant-colonel Michel Cherbetian,
35 pompiers, 10 véhicules, pour «des herbes qui ont beaucoup poussé avec les pluies et sont, aujourd’hui, sèches. Il a fallu couper la route de Saint-Gilles à Caissargues. De plus, le feu est entré sur le territoire de la base» alors que le vent défie les pompiers. A
l’arrière du Mas de Ville, le problème posé était la fumée dense qui a envahi l’autoroute. A l’arrière, les habitants du quartier sont venus observer les grandes cannes de végétation qui flambaient en craquant, inquiets de la proximité avec les habitations. Heureusement, ce couloir de végétation qui sépare le quartier nîmois de l’autoroute était nettoyé et entretenu et le cadereau alimenté en eau a fait une frontière naturelle à l’incendie. En pratique, les pompiers ont veillé le feu jusqu’à ce qu’il s’arrête. «C’est compliqué ici. Les trackers ne peuvent pas larguer de retardant à cause des lignes à haute tension […] Le risque est que le feu saute au-delà du cadereau ou de l’autre côté de l’autoroute. Il suffit parfois d’un rien», explique un employé municipal en charge des risques qui veille aux abords des habitations, «il n’y a pas trop de badauds, c’est déjà ça». Heureusement, car le périphérique nîmois était très ralenti par un accident grave et nombre de voitures tentaient les voies extérieures.
Journée tendue pour les pompiers déployés sur tous les fronts. De quoi donner corps aux appels du préfet sur la sécheresse et la vigilance aux feux.
Le Réveil du Midi
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