Améliorations
Pour l’essentiel, après un mois de mise en service, elles sont nîmo-nîmoises. Le Mas de Ville retrouve plus de fréquences grâce au passage de la ligne 32 (Manduel) sur le Talabot pour récuperer les L1 et L2. Le lycée Philippe Lamour sera «mieux servi qu’auparavant grâce à un arrêt à l’arrière du lycée et la L3 pour accéder au centre-ville». On remet des navettes sur le bas du Jean-Jaurès avant de revenir à une vraie ligne. Ailleurs, on réinjecte un bus toutes les 30 minutes, on rajoute deux bus sur la L2, on remet des bus le dimanche sur les lignes 7, 9 et 10.... Des ajustements. Ne resterait à régler, aux dires d’Yvan Lachaud, que Pissevin et la problématique insoluble de la rue Utrillo....
Péri-urbain à la traîne
En péri-urbain, Saint-Côme et Sainte-Anastasie auront recours à des taxis, à commander la veille. Pour les communes de l’est, il est prévu de réfléchir à un arrêt plus sécurisé que le parking de Paloma. Mais globalement, le dogme reste simple pour les non-nîmois : «Si je fais le choix d’habiter en garrigue, j’accepte de ne pas avoir un bus toutes les demi-heures....».
Chiffres
Le réseau desservirait environ 7.450 M de km. La T1 aurait augmenté sa fréquentation de 40% et les 3 lignes structurantes supporteraient aujourd’hui 70% du trafic; de quoi porter le délégataire et l’agglomération à l’auto satisfecit, mais dans la mesure où 8 bus sillonnent aujourd’hui la T1, il est heureux que sa fréquentation ait augmenté; idem pour les 3 lignes puisque tout le réseau est rabattu sur ces trois axes. Impossible, par contre, de savoir si ce rabattement n’a pas fini de décourager les peri-urbains d’utiliser le réseau en compliquant les liaisons.
Information
«Le service public, c’est faciliter l’accès» a expliqué Yvan Lachaud. Sont donc dans le tuyau : quelques écrans autour de l’Ecusson et une application sur smartphone pour connaître les heures aux arrêts de bus. Si l’achat de billets en ligne avec lecteur sur le téléphone (type SNCF) est en perspective, la décision pourrait être avancée de rajouter des distributeurs de titres sur les arrêts les plus fréquentés, puisqu’il est aujourd’hui impossible de recharger les billets dans les bus. Sur la structure du réseau, «les ingénieurs ont reformulé et reformaté la proposition initiale» rappelle Yvan Lachaud à l’écoute des besoins et des remarques «Il y en a qui viennent à l’agglo, d’autres font des pétitions [...] Nous ne discutons pas avec les brailleurs. Quand on nous contacte, on discute et on arrive à des solutions» répond l’édile qui assume et «endosse les choix en matière de transports publics de son prédécesseur à Nîmes Métropole», Jean-Paul Fournier. «Ca coûtait 170 € par habitant et il n’y aura pas d’augmentation de la fiscalité. On ne bougera pas sur l’augmentation des tarifs. Ca n’a pas bougé durant 10 ans, c’était une erreur. On augmentera de 10 centimes par an jusqu’en 2020». La ligne 2 sera réorganisée définitivement en 2020. SV