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Primaire de la droite et du centre - 44% de 4M de votants pour Fillon au 1er tour, un plébiscite pour le programme, contre le casting ?

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33L’enjeu est lourd en ce mois de novembre car, de l’avis général, «la primaire de la droite et du centre désignera le nouveau président». L’émergence de François Fillon le 20 novembre a provoqué un choc. Sondagiers et autres...
durée de lectureTemps de lecture 1 min 1 sec
datevendredi 25 novembre 2016
Plus de 4 M de votants ont taclé leurs appareils politiques une première fois, le second tour redessinera un autre paysage politique global. Un avertissement qui vaut aussi à gauche où se prépare la primaire de janvier. Alain Juppé avait lancé l’idée d’une «autre surprise au second tour», car «ce sera projet contre projet». La primaire de droite initie-t-elle le retour de la politique de programme contre la politique de casting ? Quelle que soit l’issue du second rendez-vous, elle imprimera à toute la campagne présidentielle un rythme et une tenue différents.

1er tour 43 000 votants dans le Gard dont 8 600 à Nîmes
A Nîmes, Francois Fillon a décroché 3 637 voix devant Nicolas Sarkozy, 2 490 voix et Alain Juppé, 1 990 voix. Dans le Gard, Fillon est arrivé en tête avec 43% des voix, devant Sarkozy 29% et Juppé 22%. Dans les très longues files d’attente des Costières, qui regroupaient les 18 bureaux de vote nîmois, se dessinait déjà l’étrange pli de l’émergence de Fillon. «J’ai voté Sarkozy depuis 2005, mais...», responsable en management à la retraite Michel «n’en peut plus de voir les inégalités, des amis, confrères, avec des retraites de 500 euros et des politiques à 10 vitesses». Alors il a voté Fillon «plus juste, plus clair. Il vaut mieux deux idées réalisables que 10 promesses de campagne inutiles». Beaucoup ont félicité Franck Proust pour son discours au meeting de Sarkozy et salué la sortie de retraite thérapeutique de JP Fournier, mais ont voté Fillon dans l’isoloir.

Sarkozy, le retour n’a pas pris
20%, «une claque» pour les sarkozystes, mais «il restait des places libres sur le net» pour le dernier meeting à Nîmes raconte un militant. Si des électeurs «stratégiques» de gauche ou du FN, sont venus au mieux «pousser le moins pire», au pire «éliminer le candidat le plus dangereux», d’évidence, Nicolas Sarkozy a fait les frais de l’opprobe. Mais cette frange de votants «hors sérail», qui a signé la charte et la feuille d’émargement, ne suffit pas à expliquer la vague qui a porté les deux ex-Premiers ministres, particulièrement Fillon, plebiscité et recueillant dans le mouvement des soutiens massifs.

Fillon vs Juppé
On attendait Juppé-Sarkozy, mais «ce sont les médias qui ont fait Fillon» expliquait Yvan Lachaud (né comme lui, le 4 mars 1954) «en lui donnant de la visibilité». Honnête, loyal, direct, les qualificatifs pleuvent pour décrire un Fillon «austère mais constant et sans gamelles» sourit Charles, «une cure de respectabilité nécessaire avec tout ce qu’on voit» décrit Christine, «et puis, face à Poutine et Trump, il faudra un costaud au sang froid» reprend son mari. Alain Juppé a maintenu sa candidature «projet contre projet» et c’est probablement la vraie nouveauté de cette primaire déstarisée. Les deux candidats modulent le curseur conservateur et un programme annoncé difficile. En attendant de décompter les fonctionnaires, ne pourrait-on limiter le nombre d’élus florissant au gré des nouvelles strates ?                                                   SV

(*) conseillers en communication et marketing politique

 
avatarS. Vaneecke