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Pour ou contre la gare de Manduel ? Entre urgence et réflexion

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Le club de la presse et de la communication du Gard organisait le 15 décembre dernier au Mas Merlet dans le cadre de ses rendez-vous, intitulé «Pour/Contre», un débat de l’utilité de la construction de l’équipement ferroviaire pour la future...
durée de lectureTemps de lecture 40 sec
datevendredi 30 décembre 2016
Pour Yvan Lachaud, favorable au projet, il y a lieu d’accélérer dans le projet. C’est une volonté de l’Etat, de l’Europe, les villes doivent se placer sur une grande ligne. Les dessertes locales seront plus rares. «Si Nîmes n’est pas sur cette ligne, alors elle regardera passer les trains». Et il y a bien eu une erreur de la SNCF de non connexion.
Pour Jean-Luc Gibelin, il y a une urgence d’attendre et de prendre les décisions au bon rythme. Il est favorable au fait de gagner du temps avec le contournement de Nîmes-Montpellier et raccorder à la ligne actuelle au niveau de
St Bres, conforter les dessertes Nîmes, Montpellier, renforcer le TGV avec les TER mais en aucune manière cela doit partir dans tous les sens.
Yvan Lachaud a rappelé les quatre points principaux : que la gare soit utile, qu’il y ait des TGV, qu’elle soit raccordée au reste du réseau avec des coûts précis et transparents. Il faut être constructif et d’après Y. Lachaud, le choix de Manduel est le bon choix car c’est le seul lieu où il y a un croisement effectif. Une enquête que la SNCF s’est engagée à faire, début 2017, déterminera de la nécessité d’une troisième voie et que la gare de Manduel soit ainsi le terminus et non Nîmes.
Jean-Luc Gibelin n’est pas aussi optimiste dans les délais «au mieux 2020», et demande de la clarté sur le coût réel car pour lui le fonctionnement et l’utilité ne sont pas avérés. Qui paiera les TER supplémentaires pour faire la connexion ?
Yvan Lachaud y voit l’opportunuité d’un développement économique au barycentre des plus beaux monuments romains entre Nîmes, Arles et le Pont-du-Gard. Carole Delga a dit soutenir les gares si elles sont connectées. «On ne peut revenir dessus avec les engagements des présidents» a renchéri Yvan Lachaud.
Les deux interlocuteurs se sont retrouvés sur un même point, le projet a été mal monté car quand on investit deux millions d’euros, «il faut regarder l’équilibre financier», a rajouté Y. Lachaud. «Il est urgent de sortir de cette situation délicate et de compenser les erreurs».
Monsieur Gebelin est dans une posture pragmatique : «il semble important de réfléchir sur la date d’ouverture». Gâchis d’argent public, il y a lieu d’être vigilant sur la suite à donner au projet.
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