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Philippe Pécout, maire de Laudun L’Ardoise, demande que le futur président finalise le statut de l’élu

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Vous êtes maire depuis 2014, quelles sont les difficultés liées à ce mandat ? Faire autant si ce n’est plus avec moins. Presque toutes les semaines, c’est un casse-tête pour trouver des solutions qui ne grèvent pas le budget. C’est une problématique...
durée de lectureTemps de lecture 50 sec
datejeudi 20 avril 2017
Vous êtes maire depuis 2014, quelles sont les difficultés liées à ce mandat ?
Faire autant si ce n’est plus avec moins. Presque toutes les semaines, c’est un casse-tête pour trouver des solutions qui ne grèvent pas le budget. C’est une problématique pour toutes les collectivités territoriales, mais à Laudun L’Ardoise encore plus avec des industries qui rapportaient une taxe professionnelle importante qui aujourd’hui n’existe plus. La commune a développé des infrastructures à cette époque qu’il faut continuer à faire vivre aujourd’hui
avec un budget qui n’a plus rien à voir et des baisses des dotations de l’Etat.

La tâche est donc loin d’être simple…
J’entends beaucoup pour ces élections présidentielles dénigrer l’action de l’élu national et par incidence de l’élu local. J’incite sincèrement tous les citoyens qui le peuvent à s’investir, même pendant un mandat, à se rendre compte de ce que ça peut être ou ne pas être, ça dissiperait beaucoup de malentendus. A mon niveau, je veux lever le doute sur le fait que les élus s’enrichissent : mes adjoints touchent 650 euros par mois, le maire en touche 1600. La fonction est intéressante, prenante, usante même. En contact permanent avec la population, avec ses joies et ses peines, elle demande du recul sur soi. Depuis 2014 dans le Gard, on est à plus de 700 démissions de conseillers municipaux. Beaucoup de collègues maires ont aussi démissionné. J’espère que le futur président de la République finalisera un statut de l’élu cohérent. Pour moi, issu de la fonction publique territoriale, je peux me mettre en disponibilité et retrouver un poste, pour quelqu’un issu du privé, c’est plus risqué. Il faut donc garantir une sortie décente et un accompagnement une fois sorti de la fonction, si on veut éviter un vieillissement des élus surtout dans les zones rurales.

L’impératif de sécurité complique-t-il votre mission ?
Déjà en 2016, on a vécu une année particulière, en état d’urgence avec le plan Vigipirate. On n’a pas annulé nos manifestations car ce serait pénaliser toute une population et donner raison à ceux qui veulent nous faire peur. On s’est adapté en renforçant la sécurité avec la police, la gendarmerie et des sociétés de sécurité. On a été regardant sur la durée des manifestations, comme nous l’a demandé le préfet : trois jours pour la feria des vins et deux jours et demi pour la fête votive, ça reste raisonnable. Pour tous les autres moments de la vie, comme préconisé, on a sécurisé les accès au niveau de nos équipements scolaires publics.

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