Pénitentiaire : le PREJ enfin prêt à prendre le relais
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vendredi 3 novembre 2017
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L’escorte de détenus, une problématique lourde et contraignante. Reconstitutions, convocation d’un magistrat, les extractions judiciaires sont les déplacements des personnes détenues sur réquisition de l’autorité judiciaire et sous garde pénitentiaire. Face à la surcharge de travail des policiers et gendarmes, l’«impossibilité de faire» était devenue cruciale provoquant jusqu’à la libération de personnes en détention provisoire... A Nîmes, le PREJ, Pôle de Rattachement des Extractions judiciaires, a été inauguré le 27 octobre sous la houlette de Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires basé à Toulouse.
Transfert de mission
Un événement qui marque aussi le transfert de mission du ministère de l’Intérieur à celui de la Justice. Le PREJ a pris le relais à compter du 2 novembre, soit avec un peu de retard car si la «reprise des missions d’escorte à la gendarmerie et à la police» s’étalera par zones géographiques jusqu’en 2019, en Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon, c’était prévu en mai. Désormais, c’est le travail de cette unité spécifique qui relève de l’autorité pénitentiaire. Le recours à la police et à la gendarmerie ne se fera plus qu’en cas de circonstances exceptionnelles; ce qui devrait «permettre aux forces de l’ordre de se recentrer sur leurs missions prioritaires». Les agents du PREJ sont placés sous l’autorité du service ARPEJ (Autorité de Régulation et de Programmation des Extractions Judiciaires) qui coordonne et gère les demandes d’extractions (14 à 15 000/an sur le territoire national).
Personnels
Provenant de toutes les régions de France, des agents ont postulé sur la base du volontariat et sont spécialement formés et armés. [...]
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