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Le Département et la Ville de Nîmes unis sur le projet de la romanité

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33L’un des plus grands projets architecturaux contemporains en France, à la fois musée innovant, jardin méditerranéen, lieu de vie et de culture, ouvrira ses portes en 2018. La signature d’un contrat territorial entre Jean-Paul Fournier, sénateur-maire et...
durée de lectureTemps de lecture 1 min 11 sec
datevendredi 31 mars 2017

Faire rayonner Nîmes

L’objectif est de développer un aménagement harmonieux du département et d’agir en faveur d’équipements favorisant la qualité de vie de ses habitants. Il peut s’agir de projets au niveau des collèges, de la solidarité ou des routes, des investissements pour lutter contre les inondations, la réhabilitation des arènes pour favoriser la vie culturelle ou d’équipements plus importants comme le musée de la Romanité.
Figurant parmi les quatre grands projets structurants dans le Gard, le musée de la Romanité s’inscrit dans le développement de la capitale gardoise. Il a donc obtenu le soutien du Département qui soutient aussi la candidature de Nîmes au patrimoine mondial de l’Unesco.
La participation départementale n’était pas acquise lors du démarrage du projet. C’est dire l’accueil chaleureux qu’a reçu Denis Bouad de Jean-Paul Fournier. D’abord une visite du musée avec la présentation du Propylée de la Fontaine  en place,  surplombant la rue intérieure du musée qui mènera du parvis des arènes au jardin public.
Un Denis Bouad émerveillé par les travaux qui a confié qu’«en dehors de leurs différences politiques, ils arrivent à trouver des terrains de coopération intelligents».
Après la Région qui investit ici 10M€, c’est le Département à hauteur de 6M€, l’agglo 5M€, l’Etat 2,5M€, l’Ademe, la CCI, l’Europe sont attendus sur un total de 38M€ pour la construction et le bâtiment sur un montant global de 59,5M€. Cela représente 60% d’aides.
Le chantier du futur musée avance à un rythme soutenu. Le calendrier prévisionnel est respecté, la fin des travaux est prévue d’ici le mois de juillet, l’ouverture en juin 2018. Une année ne sera pas de trop pour les travaux muséographiques de juin à décembre, l’installation des œuvres ensuite, il y a aussi la partie jardin sur 3 400 m2. 120 à 130 personnes travaillent au quotidien sur le chantier, travaux de revêtement, réalisation des sols, des peintures, des faux plafonds, les travaux pour l’intérieur sont en cours. La façade en verre demande un travail colossal de précision.

Un billet commun

Pour créer un circuit de la romanité, comme l’avait lancé Patrick Malavieille lors de la soirée de présentation de l’Unesco, conseiller départemental et président de l’EPCC du Pont-du-Gard, le département et la mairie vont tout mettre en œuvre pour établir un billet commun entre le musée de la romanité et le Pont-du-Gard. Une idée pertinente pour retenir les touristes au moins une nuit sur le Gard.

SPL Culture et Patrimoine

Les mairies de Nîmes et St-Gilles constituent une Société Publique Locale dont la première mission consistera à « assurer la gestion du Musée de la Romanité ».
Contrairement aux autres communes selon la Loi NOtre, la ville de Nîmes a conservé la gestion du tourisme, une priorité pour la municipalité compte tenu de son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Avec Saint-Gilles, dont l’abbatiale est classée  au patrimoine de l’Unesco, Le Pont-du-Gard également, Nîmes souhaite donner un plus au tourisme culturel en instaurant une billettique unique entre les monuments, en se prêtant des oeuvres ou encore, en organisant des expositions multisites.
Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles, explique sa volonté : « Nous souhaitons développer la visibilité et l’attractivité de notre territoire. Seule, la ville de Saint-Gilles n’est pas assez armée pour porter cette ambition ».
Pour constituer la société, Nîmes met 64 000 € et St Gilles 16 000 € dans le capital. Le Conseil d’administration sera composé de 9 élus dont 2 pour Saint-Gilles.

7 000 œuvres exposées sur
3 500 m2 de surface
25 000 pièces dont une partie dans les 5 500 m2 de réserves
1 auditorium de 180 places
3 salles d’espaces pédagogiques
1 centre de documentation
1 restaurant
1 café
1 salle de réception
1 boutique
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