Cette action – expérimentale – prendra la forme d’une plateforme de mobilité pour l’emploi, qui consiste en la mise à disposition de véhicules (voitures, vélos et scooters) électriques, pour les populations des quartiers prioritaires de la ville d’Alès. “Les vélos sont fabriqué à Alès”, précise Max Roustan, maire d’Alès. La location d’une voiture commence à 5€ la journée, 27€ la semaine. Il s’agit de personnes qui bénéficieront d’un accès à un véhicule de location, à la formation au permis de conduire, etc. Cette initiative a été rendue possible grâce aux financements de l’Etat (qui participe à hauteur de 50% des frais d’investissement et 80% pour les frais de fonctionnement, pendant deux à trois années) dans le cadre de la Dotation politique de la ville, que complète la ville d’Alès. M. le sous-préfet, Olivier Delcayrou, rappelle l’importance de la ville d’Alès dans le dispositif : “sur les 4,6 millions d’euros que l’Etat investit dans le Gard au titre de la politique de la ville, près de 1,9 millions sont attribués à la ville d’Alès” (le reste allant aux communes de Nîmes et de Saint-Gilles) et souligne qu’il s’agit d’une “initiative dont beaucoup de territoires rêvent”. Quant au SMEG (le syndicat mixte d’électricité du Gard), il permettra aux véhicules de se recharger en électricité à ses bornes. Le dispositif sera piloté par la Maison de l’Emploi d’Alès, dont la mission est de faciliter l’accès à l’emploi.
Pour éviter les abus, les véhicules sont équipés de traceurs, pour s’assurer qu’ils sont utilisés dans le cadre de trajets domiciles-travail (et éventuellement pour aller à la crêche ou pour faire ses courses quand il s’agira de personnes ayant certaines difficultés).
Lancement de la plateforme mobilité sur le bassin alésien
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jeudi 30 novembre 2017
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