Pressenti pour s’installer dans les locaux de l’ex collège Bigot à Nîmes, le conseil d’administration de l’Epide en a décidé autrement pour son 20ème centre, trop de dépenses pour le réhabiliter, quelque 5M€.
Un Epide pour le Gard
Ce projet était porté par Nimes Métropole, l’autre par Alès Agglo. A la Grand-Combe, l’estimation des coûts n’est que de 2,5M€ et il n’y a pas besoin de construire un nouveau bâtiment pour l’internat.
Max Roustan a promis de mettre en place des navettes pour qu’il soit accessible à tous les jeunes en diffculté des principales villes de la zone de compétence du centre. Sur une surface totale de 7 000m2, le site est en adéquation avec les exigences du projet pédagogique de l’Epide qui inclut de nombreuses activités sportives.
Les jeunes volontaires, entre 18 et 25 ans, sortis du système scolaire sans qualification, se voient proposer un programme d’activités de formation, d’insertion et d’éducation à la citoyenneté, «dans un cadre d’inspiration militaire», avec des journées de 6h à 22 h ou le port d’uniforme. 52% des volontaires quittent l’Epide avec un emploi ou une formation, un élement important qui a séduit les
collectivités locales et élus.
Une centaine de recrutements sont annoncés pour l’ouverture en 2019. «L’essentiel est qu’il y ait un Epide dans le Gard» a commenté Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole.
L’Epide s’installe finalement au nord du département
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vendredi 5 mai 2017
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