Gorges du Gardon : un cartoguide étendu et didactique pour «découvrir et protéger»
Temps de lecture 1 min 18 sec
mercredi 24 mai 2017
tous droits réservés
Une extension de territoire adossée au nouveau label de Réserve de Biosphère qui permet d’explorer les confins de la Communauté de communes Pays d’Uzès-Pont-du-Gard, et les abords de Nîmes Métropole mais aussi de valoriser la vocation de protection des espaces naturels «une force de frappe, une vraie réussite», décrivait Bérengère Noguier. Les partenaires se sont réunis à la Maison des Gorges du Gardon, siège du Syndicat Mixte éponyme à Sainte-Anastasie.
Tourisme durable et responsable
«Toutes les gorges du Gardon dans leur ensemble, depuis Sainte Anastasie jusqu’au Pont-du-Gard». Le cartoguide est le fruit d’un énorme travail, une somme recueillie par les associations locales, les sportifs, les baliseurs, les bénévoles et les randonneurs «qui ouvrent d’ailleurs de nouvelles pistes chaque année». Mais c’est aussi «un outil protecteur pour un tourisme durable qui évite les dégradations» avec des sentiers balisés et des conseils sur l’art de découvrir aussi «des petits trésors de patrimoine» sans risques de les détériorer.
«Favoriser le tourisme familial et durable»
C’est le mantra de Gilles Tixador, maire de Sainte-Anastasie, heureux de proposer «à l’heure du numérique, un support agréable, complet accessible à tous et facile à emmener et utiliser» qui répertorie l’emblématique Pont-du-Gard mais aussi tous les sites intéressants. «Toutes les communes ont des atouts touristiques. Ce cartoguide est le fruit d’une mutualisation qui ne peut que porter que du développement local et de la richesse et donc un effet positif pour nos communes. Il favorise le tourisme familial et permet de développer des séjours plus longs sur le territoire d’un site classé réserve mondiale de biosphère grâce aux offres variées, culturelles et ludiques autour de la découverte du Gardon et des activités proposées. C’est une fierté». Entre gain de visibilité pour les communes et «randonnées itinérantes sur 2 et 3 jours, sentiers d’interprétation, parcours pédagogiques, opérations de sensibilisation, expositions, compétitions sportives», la voie est aussi faite pour développer l’accueil, la restauration, «des entreprises».
Développement local et label «Territoire Gorges du Gardon»
Les cartoguides existent depuis 15 ans, le territoire en compte 19. Celui des Gorges du Gardon est aussi, voire surtout, à destination des habitants «car c’est une pédagogie» a rappelé Christophe Cavard, président du Syndicat mixte des gorges du Gardon (créé en 1993) depuis 2001. Philippe Pécout, Président de Gard Tourisme, salue «un document de qualité […] source de découvertes inédites» qui remplit un double rôle : protéger les secteurs naturels et accompagner les visiteurs dans ce souci de protection. Le député Fabrice Verdier attaquait d’un coquin : «Nous sommes tous en marche avec ce nouveau guide» et relève la perspective de «saisonnalité plus longue». Christophe Cavard a rebondi sur l’argument macronien, évoquant «une période où nous essayons de travailler tous ensemble!» et rappelant «nous sommes la démonstration que cela fonctionne, c’est une belle énergie». Et d’expliquer que la labellisation «grand site» trouvera «normalement en fin d’année un écho dans le label commun Territoire Gorges du Gardon» C. Cavard, s’il est réélu député de la 6ème circonscription du Gard, favorable au non-cumul des mandats, abandonnera ses fonctions de président du SMGG.
Le cartoguide coûte 5 € et est disponible dans tous les Offices de Tourisme et lieux touristiques ainsi qu’en téléchargement.
SV
De La Calmette à Saint-Hilaire-d’Ozilhan, d’Uzès à Nîmes, on peut suivre sur la carte les chemins forestiers, GR, cours d’eau, prairies, forêts, vignes et vergers, points culminants, panoramas, tout en veillant aux courbes de niveaux (dénivelé), parkings, via ferrata, embarcadères, faune, menhirs, châteaux, clochers et chapelles, flore, centres d’intérêts naturels ou patrimoniaux, sentiers d’interprétation... On y trouve aussi des pistes pour l’escalade. La spéléo, encore «à l’index pour des questions de protection», devrait rejoindre les indicateurs du guide.