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Entretien avec le président de la CPME30

Le réveil de midi
2021-10-01 10:15:33Découvrir Gattaz dans les rangs des invités de l’investiture d’Emmanuel Macron et se demander pourquoi la Confédération des petites et moyennes entreprises (cpme) n’y était pas ; « on espère que c’était un oubli et pas une...
durée de lectureTemps de lecture 58 sec
datejeudi 18 mai 2017

Mesures

 «Pourquoi supprimer le RSI ? Il y a surtout un problème de gouvernance. Avec un tronc commun, on ne sait pas où on va. Les problèmes résident surtout dans le décalage entre la déclaration et le règlement des cotisations». Quant au prélèvement à la source, « c’est une ineptie alors que l’impôt sur le revenu est aujourd’hui le mieux recouvré. Ca fait peser une contrainte supplémentaire sur les entreprises hors que c’est une fonction régalienne ». Idem pour le compte pénibilité remis en question : « de toutes manières, tel que proposé aujourd’hui, c’est aussi un problème philosophique. Associer systématiquement pénibilité et travail porte un message négatif ».

Sanction ?

« Nous avons refusé de marquer notre soutien à Emmanuel Macron entre les deux tours estimant que ce n’était pas le rôle d’un syndicat patronal et qu’il ne faut pas tout mélanger […] il était évident que le programme économique de Marine Le Pen était inenvisageable », explique le quadragénaire néanmoins surpris, « peut être le prix de l’indépendance » alors que toutes les autres partenaires sociaux étaient présents. Qualifié
d’« oubli » par l’Elysée, il est  fâcheux s’il est stratégique et perçu comme « a minima révélateur du peu de poids donné aux PME (petites et moyennes entreprises, TPE (très petites entreprises) et TTPE (très très petites entreprises) par un président issu du milieu des grandes entreprises et de la finance qu’il connaît mieux». Un signe inquiétant « alors que les chiffres le disent, nous représentons aujourd’hui 34,54% des entreprises françaises qui réunissent 25% des salariés».

Loi de programmation pour une économie à deux vitesses

Xavier Douais rappelle : « la CPME a rencontré Castaner, député des Hautes Alpes, proche d’Emmanuel Macron à  qui a été transmis un projet de Loi cadre ». « Il faut des mesures à deux vitesses. Les grandes et les petites entreprises sont très différentes tant sur le plan économique que social ».

La flexibilité, facteur de développement

« Un emploi dans une petite entreprise, c’est crucial et les rapports sont différents entre un petit patron et ses employés et un grand patron face à des fichiers » rappelle l’élu. « Se développer nécessite souvent de la création d’emploi. Si je veux créer un bureau à Montpellier par exemple ça a un coût lourd. Si le développement se confirme tant mieux mais si ça ne fonctionne pas, il faut que je puisse reculer. C’est un problème récurrent. Sécuriser la rupture de contrat de travail, barémisation des indemnités prud’homales, délai de contestation, des mesures essentielles pour s’autoriser le développement ».
Forte de ses 800 entreprises régulièrement adhérentes, la CPME du Gard est en progrès constant et progresse dans la représentativité au cœur des instances face à un MEDEF gourmand « mais combien ont-ils réellement d’adhérents à jour » demande la CPME ?   

 
avatarS. Vaneecke