Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes,
3 461 morts en 2015, «une violence routière inacceptable», rappelle le préfet. Des gens qui n’y sont pour rien bien souvent et beaucoup de jeunes qui sont touchés. Il est donc fondamental de continuer à se mobiliser face à ces changements de conditions familiales, sociales qui sont bouleversants.
2015 est une mauvaise année avec 69 morts, 14 de plus qu’en 2014, un chiffre très supérieur à la moyenne nationale soit 75 morts pour 1 000 habitants contre 54 au niveau national.
Une tendance à la baisse
Pour l’instant 2016 semble amorcer une baisse mais des améliorations sont à trouver au vu de la montée en puissance des stupéfiants, de l’alcool, des distracteurs au volant. M. Barbe s’est dit «heureux de rencontrer ceux qui endiguent la sécurité routière». Partout lors de ses visites, il recueille les bonnes pratiques pour faire un face book qui pourra servir à tous.
Bilan et enjeux de la sécurité routière dans le département
L’accidentalité dans le Gard : une baisse sensible depuis 2000 mais un ralentissement des progrès depuis 5 ans, les accidents s’ils ont diminué sont plus mortels.
À ce jour en 2016, 23 personnes ont perdu la vie sur les routes gardoises (contre 37 en 2015, 15 en 2014, 12 en 2013 sur la même période). L’objectif national pour 2020 est de réduire le nombre de tués en France à moins de 2 000, soit pour le Gard, - de 30 tués.
Les enjeux majeurs du département en matière de sécurité routière : les conduites addictives, les deux-roues motorisés, la population des 18-39 ans sur-impliquée et souvent présumée responsable d’accidents. 80% des tués sont des locaux.
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