Une classe mobile
Equipée d’une valise à roulette (type trolley) contenant douze tablettes, un ordinateur portable, une borne Wi-Fi et de quoi charger le tout. Les tablettes sont destinées aux élèves qui s’en servent pour réaliser des exercices et de son côté, l’enseignant a accès, à partir de l’ordinateur portable, à l’ensemble des tablettes, pour surveiller, aider et corriger. De son poste, l’enseignant peut installer les logiciels sur les tablettes des élèves. «Bien entendu, l’accès à internet est sécurisé. Aucun risque de faire de mauvaises rencontres ou d’accéder à des contenus inappropriés», rassure Christian Chambon. La connexion à internet permet à l’enseignant d’avoir accès à des contenus originaux, que ce soit pour consulter des textes de la Bibliothèque Nationale de France, pour voir des représentations de tableaux, etc. Début mars, les enseignants seront formés à l’utilisation du trolley par la société Novatrice, qui fourni la solution informatique. Le coût total des 17 classes mobiles se chiffre aux alentours de 100 000 €.«Gommer» les inégalités
Cela permet de voir l’implication croissante des pouvoirs publics dans la formation au numérique et de réduire ce que l’on nomme les «inégalités numérique». L’aisance de manipulation des instruments numériques procurant un avantage scolaire certain (meilleure recherche d’information sur internet, amélioration du capital culturel…), ces «inégalités numériques» reflètent les inégalités sociales et, si elles ne sont pas corrigées, aggravent la perpétuation des inégalités. En mettant les outils numériques à la portée de tous, et en démocratisant leur usage, ces initiatives permettent de rétablir une certaine équité..."Le reste de l'article réservé aux abonnés (téléchargement)"