Près de 5 mois plus tard, il reprend les rênes de la Chambre consulaire. Éric Giraudier, mis sur le banc par une décision de justice en juin, a officiellement retrouvé son siège de Président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Gard lors de l’assemblée générale de ce lundi 6 novembre.
« Un exercice austère, pas très amusant, mais il faut le faire. Je vais lire des papiers, on doit passer par là avant que la fumée blanche ne sorte avec le habemus papam », introduit Frédéric Loiseau. Le Secrétaire général de la préfecture du Gard est de corvée d’élection consulaire ce soir. Lecture de la charte d’éthique et de déontologie, explication de la déclaration d’intérêts que doivent remplir les élus, puis place aux élections.
Le vote se fait à main levée, ou plutôt à main baissée. « Qui est contre ? Qui s’abstient ? ». Pas de réaction : Éric Giraudier retrouve donc son fauteuil de président de la CCI, près de 5 mois après avoir été contraint de le laisser.
« Pendant ces presque 5 mois, j’ai pu prendre du recul, j’ai pu réfléchir et je reviens devant vous avec la conclusion suivante. Ces épreuves ne m’ont ni atteint ni démotivé. Je suis plus déterminé que jamais à aller plus loin, plus vite, plus fort, à faire avancer avec vous nos projets. Je m’engage à travailler sans relâche pour promouvoir le développement économique, encourager l’entrepreneuriat et faciliter la croissance de nos entreprises », déclare-t-il devant l’assemblée.
Pour les votants du soir, cette élection n’est qu’une formalité. Fin juin, le tribunal administratif de Toulouse confirme une décision du tribunal administratif de Nîmes pointant du doigt des irrégularités électorales lors des élections, en 2021, du collège services de la CCI. En cause, des photos de personnalités locales sur la profession de foi de sa liste, laissant penser qu’elle bénéficiait de leurs soutiens.
Depuis, Éric Giraudier se dit persuadé de retrouver son siège. Fin octobre, les élections partielles ont reconduit une liste d’Éric Giraudier (La proximité augmentée) à la tête du « collège service » lui laissant la voie libre pour retrouver son statut de Président de la Chambre consulaire.
Ce lundi soir, le Président élu salue le travail mené par le Président intérimaire. « Il a su assumer avec brio, en l’absence de délai de prévenance, un intérêt pas forcément facile ». Pour Fabien Dorocq, « aujourd’hui, c’est un juste retour des choses que chacun reprenne sa place ».
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