Dominique Grispan a repris, enthousiaste, l’activité de son salon de coiffure, rue des Fourbisseurs, avec un carnet de rendez-vous de ministre. «Trois semaines de 7h du matin à 21h» raconte-t-elle. Une reprise avec tous les accessoires jetables et une gestion renforcée...
Dominique Grispan a repris, enthousiaste, l’activité de son salon de coiffure, rue des Fourbisseurs, avec un carnet de rendez-vous de ministre.
«Trois semaines de 7h du matin à 21h» raconte-t-elle. Une reprise avec tous les accessoires jetables et une gestion renforcée de l’hygiène, «pour la sécurité. Le salon est petit, je reçois les clients un par un et remets tout à neuf entre chacun». Le confinement? «Difficile, mais j’ai pu activer tous les dispositifs CCI et CMA, alors, si la reprise se maintient, ça devrait tenir» sourit-elle, énumérant les 1500 € de soutien aux artisans activé par la CMA, les 1250 € de l’URSSAF, «j’étais à jour avant le Covid-19, du coup j’ai pu payer les cotisations et n’ai pas demandé de report. Le report, c’est le risque de se trouver coincé après». Elle a aussi eu recours au PGE (prêt garanti par l’Etat), «Je ne suis pas allée au maximum, mais l’essentiel est d’assurer la trésorerie». Elle ne rajoutera qu’un euro au prix de ses prestations pour les surcoûts des masques, tabliers etc..., au lieu des 5€ préconisés par le syndicat.
Côté cliente : «ça fait un bien fou de renouer avec la civilisation» explique cette assistante sociale en télétravail qui voit «monter les demandes d’aides. Le chômage technique fait des dégâts. Le budget quotidien et les charges ont augmenté pour les particuliers».
«Trois semaines de 7h du matin à 21h» raconte-t-elle. Une reprise avec tous les accessoires jetables et une gestion renforcée de l’hygiène, «pour la sécurité. Le salon est petit, je reçois les clients un par un et remets tout à neuf entre chacun». Le confinement? «Difficile, mais j’ai pu activer tous les dispositifs CCI et CMA, alors, si la reprise se maintient, ça devrait tenir» sourit-elle, énumérant les 1500 € de soutien aux artisans activé par la CMA, les 1250 € de l’URSSAF, «j’étais à jour avant le Covid-19, du coup j’ai pu payer les cotisations et n’ai pas demandé de report. Le report, c’est le risque de se trouver coincé après». Elle a aussi eu recours au PGE (prêt garanti par l’Etat), «Je ne suis pas allée au maximum, mais l’essentiel est d’assurer la trésorerie». Elle ne rajoutera qu’un euro au prix de ses prestations pour les surcoûts des masques, tabliers etc..., au lieu des 5€ préconisés par le syndicat.
Côté cliente : «ça fait un bien fou de renouer avec la civilisation» explique cette assistante sociale en télétravail qui voit «monter les demandes d’aides. Le chômage technique fait des dégâts. Le budget quotidien et les charges ont augmenté pour les particuliers».