Passée presque inaperçue en mars dernier, l’annonce du rachat de la Coupole par la société Socri Reim, via sa filiale Nico II, a été officialisée lors du dernier conseil municipal. La compagnie mondiale d’assurance Aviva qui l’avait elle-même...
Passée presque inaperçue en mars dernier, l’annonce du rachat de la Coupole par la société Socri Reim, via sa filiale Nico II, a été officialisée lors du dernier conseil municipal. La compagnie mondiale d’assurance Aviva qui l’avait elle-même acheté en 2016 la cède à cette société montpelliéraine spécialisée dans la gestion de centres commerciaux. En quatre ans, Aviva n’aura guère agi pour développer le commerce. Elle a certes investi 6 millions d’euros de travaux mais sans insuffler un quelconque dynamisme. Au contraire, la cherté des loyers et une spirale de fermeture de magasins ont conduit plusieurs enseignes à déserter la galerie. Le départ de la FNAC, dernière grosse locomotive de la Coupole, a même été évoqué un temps. Il aurait probablement signé la fin du centre nîmois. Au contraire, l’arrivée de la Socri Reim laisse d’ores et déjà espérer l’implantation des Galeries Lafayettes. L’enseigne est en effet présente dans chacun des centres commerciaux gérés par la Socri : les Polygones de Montpellier, Béziers et Riviera à Cagnes sur mer. Pour l’instant, la Socri ne souhaite pas s’exprimer. Il se murmure qu’elle pourrait dévoiler ses projets pour Nîmes en fin d’année. La taille de la Socri laisse penser qu’elle est effectivement en mesure de dynamiser pour de bon La Coupole mais des informations concernant une enquête jurdiciaire portant sur des soupçons de corruption avec la Municialité de Béziers ne peuvent qu'interroger.
Une chose est sûre, un bon coup de fouet est nécessaire pour La Coupole. Il ne pourrait que profiter aux commerces de tout le centre ville. Il y a quelques années maintenant l’implantation de Daniel Richard avec ses Indiennes de Nîmes, sur l’emplacement de l’ancienne Banque de France, n’y a pas suffi.
Une chose est sûre, un bon coup de fouet est nécessaire pour La Coupole. Il ne pourrait que profiter aux commerces de tout le centre ville. Il y a quelques années maintenant l’implantation de Daniel Richard avec ses Indiennes de Nîmes, sur l’emplacement de l’ancienne Banque de France, n’y a pas suffi.