Hâte de déguster un bon foie gras pour Noël ? De nombreux habitants du centre-ville iront faire leurs courses de Noël aux Halles de Nîmes. Les commerçants sont prêts, ils croulent déjà sous les commandes et attendent ce weekend avec impatience.
Décorations de Noël et coffrets spéciaux, tout est prêt à l’Étal d’Orient pour les fêtes de fin d’année. « Décembre et Noël, c’est important pour nous, surtout mon étal », dit Hanane qui tient le stand ce matin dans les Halles de Nîmes.
Son étal est une véritable caverne d’Alibaba de desserts de Noël. Plus de 70 fruits secs, à coques, décortiquées, glacés ou confits, mais aussi des recettes déjà cuisinées maison comme de la pâte d’amande et des coffrets 13 desserts qu’Hanane a spécialement préparés pour l’occasion.
« Pour Noël, ce que je vends le plus, ce sont les dattes fraîches, mais aussi les figues, les pruneaux, les abricots, les fruits confits, mais aussi les plateaux de 13 desserts », explique cette commerçante accompagnée de sa fille pour faire tourner cette affaire commerciale ce lundi matin.
Les vancances trois jours avant? «Ce sont les meilleurs Noëls qu'on fait»
« Nous, on attend Noël avec impatience. C’est quand même des mois où on joue notre année », dit avec enthousiasme Didier Champeix, propriétaire de la Ferme du Cantal, également située dans les Halles. Selon lui, l’engouement n’est pas encore là, mais ne saurait tarder.
« Cette année, les vacances de Noël démarrent le vendredi et Noël c’est le lundi. Par expérience, c’est les meilleurs Noëls qu’on fait, car les clients se jettent tous ici au dernier moment », raconte-t-il.
Les commandes sont déjà au rendez-vous, « environ 100 par jour sur ce magasin où on manque d’espace de stockage et 200 sur les 4 autres », explique-t-il. Côte de bœuf, rosbif, filets de bœuf ou volailles seront, pour beaucoup, récupérés tardivement par les clients.
Qu’en est-il du produit phare, le foie gras ? « Il y a une petite baisse, on en vend moins parce qu’il a bien augmenté », explique Didier Champeix qui propose des morceaux frais à 85 euros le kilo, d’autres mi cuits à 140 euros. « On sent que c’est devenu un vrai produit de fête, de luxe. Avant, les clients en achetaient pour la semaine avant et même après Noël. Aujourd’hui, juste pour le repas de Noël », constate-t-il.
«Beaucoup de gens prévoient une raclette ou une choucroute»
Elle aussi le ressent. « Le foie gras, les clients en achètent toujours, mais des tranches moins généreuses », affirme Caroline Perez de la charcuterie Chez Bruno et Encar. Pour le reste, les escargots, le pâté en croûte fait maison avec des matières nobles ou des plats cuisinés tels que des coquilles Saint-Jacques, ou des vol-au-vent de veau, cartonnent.
La charcuterie aussi est demandée pour Noël. « Ça change énormément. Il y a beaucoup de gens qui prévoient une raclette ou de la choucroute », explique la vendeuse. Selon elle, c’est le côté convivial de ces deux plats qui fait qui les rend attractifs aux yeux de sa clientèle.
« Noël, c’est maintenant ou jamais. C’est quand même presque le chiffre d’affaires de l’année. C’est un moment où l’on peut se permettre de faire plaisir aux gens avec des produits différents que nous avons plaisir à vendre. Ça change du quotidien, moi j’adore. Il y a aussi le côté stressant du travail, mais dans les halles ce qui est bien c’est que chacun a des produits qui attirent sa propre clientèle », conclut-elle.
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