À Nîmes, le prix de l’immobilier de l’ancien s’envole. C’est du moins ce que rapporte le Baromètre immobilier Guy Hoquet qui a passé au crible plus de 15 portails immobiliers de particuliers et de professionnels pour décrypter le marché de janvier à septembre 2022.
Avec une hausse globale des prix de 13,8 % entre septembre et janvier 2022, Nîmes est la ville du pourtour méditerranéen en France où la hausse a été la plus importante. À titre de comparaison, l’augmentation du prix de l’immobilier atteint une moyenne de 4,7 % dans le sud de la France et de 7,2 % au niveau national.
À Nîmes, les prix des maisons ont, en moyenne, augmenté de 16 % alors que le prix des appartements de 10,8 % (tous deux en comparaison avec la même période en 2021).
Cette hausse est due en partie au fait que l’offre de maisons et d’appartements sur les 9 premiers mois de 2022 s’est faite plus rare (-14,8 %)
Pénurie d’offres
Ces hausses s’inscrivent dans une tendance générale. Dans le sud de la France, la pénurie d’offres fait grimper les prix. La période janvier-septembre 2022 est marquée par une offre globale en diminution de 7,3 %, en particulier sur le segment des appartements (-14,1 %).
Certaines villes affichent d’ailleurs des reculs de mises en vente à deux chiffres : c’est le cas à Nîmes (-14,8 %), Montpellier (-16,3 %) ou encore Perpignan (-11,3 %), , Nice (-15,5 %) et Toulon (-17,4 %).