Serge Parra est né à Navacelles, a travaillé chez Thibon, le moulin de la commune voisine, toujours en travaillant les quelques hectares familiaux. Des chênes truffiers, des asperges, puis du lavandin. Elodie est aide-soignante, elle s’occupe de la commercialisation, sur internet, sur les marchés et à la boutique, quand son emploi du temps le lui permet.
Les Parra travaillent à l’ancienne. Le lavandin est coupé, mis en fagot, et séché dans le champ pendant 4 jours. Les fagots sont ensuite ramassés à la main et apportés dans une remorque jusqu’à la ferme où un distillateur ambulant reste deux jours. Jamais de traitement, tout se fait le plus naturellement possible, pour la qualité et le goût du travail bien fait. La certification bio implique des coûts qui se répercuteraient sur le prix des produits.
Le lavandin est transformé en huile essentielle, en hydrolat, bougies et savons.
Un apiculteur pose ses ruches près du champ pour récolter un miel de lavandin. Le lavandin est un hybride de la lavande vraie et de l’aspic. Ses vertus tonifiantes, antiseptiques et calmantes sont reconnues depuis l’Antiquité. Quelques gouttes d’huile essentielle derrière les oreilles procurent un délassement et un bien être pour atténuer la sensation de fatigue. Sur le plexus ou la colonne vertébrale, une goutte permet de lutter contre l’hypertension artérielle. Très efficace sur les brûlures et les piqûres d’insectes. Radical contre les poux, les puces. L’hydrolat de lavandin est très demandé pour les chiens, pour les aider à se débarrasser de leurs parasites.
Serge Parra arpente les versants du Mont Bouquet pour couper des branches de cade.
Avec 600 kilos de broyats de cade distillés, on obtient 1,5 litre d’huile essentielle de cade. Le savon de cade est recherché pour combattre les maladies de peau dont le psoriasis. La boutique ouvre sur rendez vous à partir de septembre.
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