Quand on voit Jean-Baptiste Poustis s’approcher d’un jeune cheval de quelques mois, on est vite séduit et convaincu que c’est «une main de maître» qui va faire le travail de médiation entre l’homme et le cheval. C’est à la fois un métier,...
Quand on voit Jean-Baptiste Poustis s’approcher d’un jeune cheval de quelques mois, on est vite séduit et convaincu que c’est «une main de maître» qui va faire le travail de médiation entre l’homme et le cheval. C’est à la fois un métier, une technique et tout un art d’approche qui permet de constater la naissance d’un dialogue gestuel et vocal où s’installe la confiance et la collaboration entre l’homme et le cheval.
Jean-Baptiste Poustis est né en 1980 à Salon-de-Provence. Il pratique le judo où il fait ses preuves mais la pratique équestre, qu’il découvre à l’âge de 14 ans, lui ouvre la voie d’une passion pour les chevaux dont il exercera de nombreux aspects, allant du dressage à la compétition. Très vite, il sera récompensé par quatre titres de champion de France d’équitation dans la catégorie Camargue ainsi que l’art du tri de bétail.
«C’est au centre équestre de Vestric Candiac que j’ai découvert le cheval où je montais trois fois par semaine. Mes parents ont fini par m’offrir un cheval que j’ai débourré et dressé. D’autres lui ont succédé.
J’ai fait des études secondaires et supérieures dans ce domaine, ce qui m’a permis de travailler en Ile de France et en Corse, où j’ai tenu un ranch. J’ai participé à la promotion du cheval corse, le «cavallu corsu paganacciu», reconnu depuis 2010.
Ma connaissance du cheval et ma passion constante m’ouvrent des horizons nouveaux avec la perspective de créer une méthode d’équitation basée sur la respiration et le centrage d’énergie dont le sigle est PSEA (Poustis système équitation équitologie appliquée)».
Aujourd’hui, Jean-Baptiste Poustis travaille à un projet et collecte des notes et réflexions qui mèneront certainement à une activité de conférencier où la sémiotique et l’art de parler avec douceur au cheval fera école. Bonne chance au Maestro !